Le traité de Lisbonne intègre la Charte des droits fondamentaux et lui confère une valeur contraignante pour les États membres. Or, cette charte dégrade la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 et sape les fondements même de notre civilisation européenne :
- La notion de famille devient une caractéristique de la vie privée qui n'a plus vocation à être protégée par l'Etat et la société et qui n'est plus reconnue comme matrice de la société.
- Elle prétend reconnaître à toute personne un droit à la vie (art.2), mais elle exclut résolument par sa pratique jurisprudentielle l'enfant non-né de ce droit.
- Elle prétend protéger la personne (art.3), mais elle supprime de sa Charte « l’interdiction d’infliger à quiconque la mort intentionnellement», que reconnaissait la Convention européenne des droits de l’homme de 1950, ouvrant ainsi le champ à une dépénalisation de l’euthanasie et du suicide médicalement assisté.
- Le principe de non-discrimination est notamment élargi à ce qui se rapporte à l'orientation sexuelle et ouvre par là un boulevard à la reconnaissance du droit à l'enfant des couples homosexuels (PMA et adoption).
- L’embryon humain, notamment in vitro, ne bénéficie plus d’une protection pénale. C’est ainsi que la Charte interdit seulement le clonage à but reproductif sans jamais mentionner le clonage embryonnaire à des fins thérapeutiques (net recul par rapport aux précédents instruments juridiques européens, en particulier par rapport à la Convention de biomédecine du Conseil de l’Europe adoptée en 1997).
A travers ces quelques exemples d'aménagements, l'Union Européenne manifeste de manière objective sa volonté de s'inscrire dans ce que Jean-Paul II appelait la culture de mort.
- Elle prétend reconnaître à toute personne un droit à la vie (art.2), mais elle exclut résolument par sa pratique jurisprudentielle l'enfant non-né de ce droit.
- Elle prétend protéger la personne (art.3), mais elle supprime de sa Charte « l’interdiction d’infliger à quiconque la mort intentionnellement», que reconnaissait la Convention européenne des droits de l’homme de 1950, ouvrant ainsi le champ à une dépénalisation de l’euthanasie et du suicide médicalement assisté.
- Le principe de non-discrimination est notamment élargi à ce qui se rapporte à l'orientation sexuelle et ouvre par là un boulevard à la reconnaissance du droit à l'enfant des couples homosexuels (PMA et adoption).
- L’embryon humain, notamment in vitro, ne bénéficie plus d’une protection pénale. C’est ainsi que la Charte interdit seulement le clonage à but reproductif sans jamais mentionner le clonage embryonnaire à des fins thérapeutiques (net recul par rapport aux précédents instruments juridiques européens, en particulier par rapport à la Convention de biomédecine du Conseil de l’Europe adoptée en 1997).
A travers ces quelques exemples d'aménagements, l'Union Européenne manifeste de manière objective sa volonté de s'inscrire dans ce que Jean-Paul II appelait la culture de mort.