- La notion de famille devient une caractéristique de la vie privée qui n'a plus vocation à être protégée par l'Etat et la société et qui n'est plus reconnue comme matrice de la société.
- Elle prétend reconnaître à toute personne un droit à la vie (art.2), mais elle exclut résolument par sa pratique jurisprudentielle l'enfant non-né de ce droit.
- Elle prétend protéger la personne (art.3), mais elle supprime de sa Charte « l’interdiction d’infliger à quiconque la mort intentionnellement», que reconnaissait la Convention européenne des droits de l’homme de 1950, ouvrant ainsi le champ à une dépénalisation de l’euthanasie et du suicide médicalement assisté.
- Le principe de non-discrimination est notamment élargi à ce qui se rapporte à l'orientation sexuelle et ouvre par là un boulevard à la reconnaissance du droit à l'enfant des couples homosexuels (PMA et adoption).
- L’embryon humain, notamment in vitro, ne bénéficie plus d’une protection pénale. C’est ainsi que la Charte interdit seulement le clonage à but reproductif sans jamais mentionner le clonage embryonnaire à des fins thérapeutiques (net recul par rapport aux précédents instruments juridiques européens, en particulier par rapport à la Convention de biomédecine du Conseil de l’Europe adoptée en 1997).
A travers ces quelques exemples d'aménagements, l'Union Européenne manifeste de manière objective sa volonté de s'inscrire dans ce que Jean-Paul II appelait la culture de mort.
- Elle prétend reconnaître à toute personne un droit à la vie (art.2), mais elle exclut résolument par sa pratique jurisprudentielle l'enfant non-né de ce droit.
- Elle prétend protéger la personne (art.3), mais elle supprime de sa Charte « l’interdiction d’infliger à quiconque la mort intentionnellement», que reconnaissait la Convention européenne des droits de l’homme de 1950, ouvrant ainsi le champ à une dépénalisation de l’euthanasie et du suicide médicalement assisté.
- Le principe de non-discrimination est notamment élargi à ce qui se rapporte à l'orientation sexuelle et ouvre par là un boulevard à la reconnaissance du droit à l'enfant des couples homosexuels (PMA et adoption).
- L’embryon humain, notamment in vitro, ne bénéficie plus d’une protection pénale. C’est ainsi que la Charte interdit seulement le clonage à but reproductif sans jamais mentionner le clonage embryonnaire à des fins thérapeutiques (net recul par rapport aux précédents instruments juridiques européens, en particulier par rapport à la Convention de biomédecine du Conseil de l’Europe adoptée en 1997).
A travers ces quelques exemples d'aménagements, l'Union Européenne manifeste de manière objective sa volonté de s'inscrire dans ce que Jean-Paul II appelait la culture de mort.